Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

De l’identité

Aujourd’hui, j’ai finalement réussi à m’expliquer à peu près rationnellement pourquoi je me sens si étrange (mal) depuis quelque temps.

Depuis ma plus tendre enfance, mon identité repose sur deux éléments fondamentaux : la comparaison avec l’aînée (selon mon père, mais aussi une partie de la famille) et le regard (jugement?) et le discours désapprobateurs du paternel. Depuis très (trop) longtemps, j’ai appris gérer cette dynamique et à me sentir digne d’attention et d’intérêt en bousculant les conventions et, parfois (souvent), en provoquant; en changeant souvent d’idée et de direction; en me réinventant sans cesse. Ça a donné de drôles de situations et de comportements au fil des ans. De là sont nées mes « neuf vies ».

Depuis trois ans, je n’ai plus ce regard désapprobateur ou ce jugement que je connais si bien : le 15 août dernier marquait le troisième anniversaire du décès de Paternel. Durant ces années, j’ai eu à finir la maîtrise; et aussi à mettre fin à une relation toxique. Bref, j’étais dans un de mes tourbillons de vie habituels.

Aujourd’hui, la maîtrise est terminée. La relation toxique aussi. Le Paternel n’est plus là pour me juger. Je n’ai plus de tourbillons auxquels me rattacher. Je n’ai plus d’identité. Ou du moins, plus la même. La maîtrise terminée et (très) bien réussie me fait même constater que je ne suis pas complètement un imposteur…

C’est déstabilisant et je ne sais pas encore comment gérer cela.

C’est tout.

J’avais simplement besoin de l’écrire quelque part.

Cela dit, avoir une révélation = retour sur le blogue? Pourquoi pas.

2 Commentaires

  1. Clément

    Pourquoi pas! En effet!

    • Charlotte de Celles

      Le prochain voyage à Haïti et le besoin de m’exprimer quelque part seront peut-être de bons éléments déclencheurs 😉

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