Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

Catégorie : capsule linguistique

Décodage de lieux

Billet de type « Connais-tu vraiment bibi? »

Je me passionne de langues, oui, mais notamment d’étymologie.

[Mon cours préféré pendant mon diplôme universitaire en anthropologie c’était Ethnolinguistique — «Étude de la langue en tant qu’expression de la culture et en relation avec la situation de communication.» — et il y avait un volet étymologie que j’a.d.o.r.a.i.s.]

J’adore l’étymologie du français, moui, mais j’ai toujours eu un plus petit faible pour celle de l’anglais, langue hautement bâtarde (dans le sens propre du terme) qui raconte par son vaste vocabulaire et les différentes origines de celui-ci l’histoire des pays et régions britanniques (dont je suis issue à plus de 80 %, si j’en crois mon ADN).

Bref, étymologie et langue anglaise. Je suis cet auteur et ce blogue depuis 2008. À lire : son billet A Quick Guide to Decoding English Place Names. Je vous le recommande chaudement. En fait, je vous recommande aussi tous ses livres (son dernier : A Short History of Drunkeness: How, why, where and when humankind has got merry from the Stone Age to the present).

 

Les chroniques linguistiques de Béatrice : fourme, formage, fromage?

LangueOu comment relativiser certains emprunts ou formes « fautives » actuelles :

Lorsque l’Académie française décida de répertorier les mots français pour en faire un dictionnaire au XVIIe siècle, ses choix se fondèrent sur l’usage et le bon goût… mais quel usage au juste? La France comptait des centaines de patois et de langues. L’usage de l’époque hésitait entre formage et fromage. On disait le premier de façon correcte, puisque le formage consistait à former ou à mouler le lait (cette forme reste présente de nos jours dans le mot fourme), mais on pencha cependant pour fromage — fautif —, car il était plus usuel.

Une bonne fourme d’Ambert ou du Cantal pour le souper ce soir?

© 2021 Gaspard, Béatrice et moi

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