Ou ma réinterprétation du « Me, Myself and I »

Catégorie : moi (Page 8 sur 10)

Chroniques de la STM, épisode Who’s counting

Incapable de prendre le 55, car trop bondé, bibi décide de marcher jusqu’à la maison.

– Au départ, station Saint-Laurent, voit un bon samaritain aider un Inuit saoul qui vient de bêcher et de se blesser. Faith in humanity restored.

– Coin Saint-Laurent et Ontario, est témoin d’une arrestation musclée d’un dude louche dans une voiture louche qui sent tout aussi louche. Les policiers ne ressemblaient pas trop à Claude Legault et Réal Bossé : bibi déçue.

– Devant feu le théâtre Juste pour rire, remarque une dame intoxiquée qui descend la Main en plein milieu de la rue en chantant « All by myself ». Finalement, elle chante bien Céline, hein?

– Coin Sherbrooke et Saint-Laurent, voit un dude qui joue du air guitar de façon très motivée. Ça ressemblait à du Ozzy, mais faudrait confirmer…

– Devant le Globe, aspire malgré elle une bonne bouffée de parfum cheap, gracieuseté de l’escorte qui accompagnait le gros plein de soupe qui rentrait dans le resto. *Tousse*

– Arrive chez Segal, se fait engueuler par Murphy parce qu’elle a oublié de prendre un panier. *Soupire*

– Rentre à la maison, met le pied dans un vomi de chat.

Bref, a day in the life of a Montrealer.

 

(Reprise d’une chronique écrite et publiée sur Fb plus tôt cette année.)

Je préfère le beurre de pinottes crémeux

Le passé a toujours eu cette (fâcheuse?) habitude de me payer des visites (in)opportunes alors que j’essaie d’aller de l’avant. Je l’ai souvent dit, j’ai parfois l’impression d’être une tortue qui essaie de se frayer un chemin dans un pot de beurre de pinottes. Mais telle une mixette industrielle qui permet de faire passer le beurre de pinottes de crunché à ultra smooth, ce passage obligé m’est souvent bénéfique.

*Cette dernière phrase est tout particulièrement dédiée aux adeptes de l’école Ne-regarde-jamais-vers-l’arrière-c’est-mal. Merci. La Direction.* Lire la suite

Maudites vacances

BlancoiresJe n’aime pas les vacances.

Vous avez bien lu. Je n’aime pas les vacances comme on n’aime pas les thérapeutes qui arrivent à nous faire réaliser qu’on a quelques (plusieurs?) (de nombreux?) changements à faire dans sa vie. Damn you vacation.

J’en suis au cinquième jour. Cinq jours où j’ai pu – notamment – faire de la photo, constater (confirmer) que je n’étais pas particulièrement (du tout) heureuse au travail, jouer à la touriste dans ma propre ville (Montréal c’est toi ma ville), aller au cinoche en plein après-midi, fréquenter des lieux en bonne compagnie sans avoir à me soucier de (presque) quoi que ce soit. Une vraie torture, quoi! Il me reste neuf jours comme ça. Préparez les antidépressifs pour quand je devrai retourner travailler.  Lire la suite

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